Une équipe de chercheurs vient de présenter Emma, une poupée censée représenter le·la travailleur·euse moyen·ne de 2040. Et Emma n’est pas en grande forme, remarquait le Daily Mail le 24 octobre.
Le dos vouté, les yeux rouge et fatigués, et les membres lourds perclus d’eczéma provoqué par le stress ne donnent pas envie de vivre à l’époque d’Emma. C’est pourtant ce qui nous attend d’ici 20 ans, à en croire la poupée à taille humaine créée par l’équipe de chercheurs menée par le futurologue comportemental William Higham.
« À moins que nous n’apportions des changements radicaux à notre vie professionnelle et à notre environnement de travail, nos bureaux vont nous rendre très malades », prévient Higham. « Nous devons bouger plus, marcher plus, nous redresser et améliorer notre poste de travail. »
Les chercheurs n’ont pas seulement inventé Emma et ses symptômes, ils ont interrogé plus de 3 000 employé·e·s de bureau en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. Dans ces pays, près de 50 % des travailleurs·euses se plaignaient de douleurs aux yeux, de maux maux de dos, de tête et de cou, entre autres symptômes imputables à leur espace de travail.
C’est sur la base de ces données que Higham et ses collègues ont créé cette employée de bureau moyenne, que nous croiserons dans les couloirs d’ici 20 ans si le bureau ne se réinvente pas. Si Emma apparait crédible, il faut néanmoins noter que cette poupée du futur a été commandée par la société de meubles de bureau Fellowes.
De là à les soupçonner d’essayer de promouvoir leur gamme de stations de travail, il n’y a qu’un pas…
Source : The Daily Mail