Des variations du personnages de Blanche-Neige se trouvent dans plus de 400 contes de fée à travers le monde. La version la plus célèbre est celle du conte des frères Grimm. Adapté par l’écrivain Andrew Lang et porté à l’écran par l’animateur Walt Disney, il relate l’histoire d’une jeune fille victime de la jalousie de sa belle-mère et recueillie par des nains dans la forêt. Ce conte mélange en fait plusieurs histoires, dont une légende écossaise et des légendes italiennes. Mais il se serait également inspiré de deux Allemandes… La première est une comtesse née en 1533, Margarete von Waldeck. D’après l’historien allemand Eckhard Sander, son père était le propriétaire de plusieurs mines qui employaient des enfants, qu’on surnommait les « pauvres nains ». À l’âge de 16 ans, Margarete est envoyée loin de chez elle par sa belle-mère. Elle tombe alors amoureuse du fils du roi d’Espagne Charles Quint, le futur Philippe II. Cet amour déplaît au père et à la belle-mère de Margarete, mais aussi à Charles Quint. Lorsque la jeune fille décède mystérieusement à l’âge de 21 ans, il est soupçonné de l’avoir faite empoisonner. La seconde femme ayant possiblement inspiré Blanche-Neige est Maria Sophia von Erthal, une princesse née en 1729 à Lohr am Main, en Bavière. Comme le souligne un groupe de recherche et d’étude sur le conte de fées bavarois, la femme que son père a épousé à la mort de sa mère est réputée pour ne pas avoir aimé ses beaux-enfants. Le château dans lequel ils ont vécu tous ensemble, maintenant transformé en musée, possédait en outre un jouet qui prenait la forme d’un « miroir parlant ». Lohr am Main se trouve également à proximité d’une ville minière, Bieber, dont les tunnels étaient seulement accessibles aux personnes de petite taille. Sources : The Independent/International Business Times