Lors d’un entretien téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan, Vladimir Poutine a clairement formulé ses exigences pour mettre fin à la guerre en Ukraine, annonçait la BBC le 18 mars.
La principale d’entre elles est que l’Ukraine accepte d’être neutre et de renoncer à rejoindre l’OTAN. Un sacrifice auquel le président ukrainien Volodymyr Zelensky consentirait probablement. Le président russe insiste également sur sa volonté de procéder au désarmement de l’Ukraine, ainsi qu’à sa dé-nazification.
Ce dernier point, qui constitue une offense pour le président ukrainien, lui-même de confession juive, pourrait néanmoins être exaucé si l’Ukraine s’engage à réprimer durement et dissoudre les groupes néonazis sur son sol.
Enfin, et c’est là que les choses se compliquent, le président russe demanderait à l’Ukraine de reconnaître officiellement que la Crimée comme une partie de la Russe, et de même pour une partie au moins du Donbass. Une concession qui risque d’être difficile à faire pour les Ukrainiens… mais auront-ils seulement le choix ?
Vladimir Poutine a été clair auprès de son homologue turc sur le fait qu’il faudrait des négociations en tête-à-tête avec Volodymyr Zelensky avant qu’un accord, quel qu’il soit, puisse être trouvé.
Source : BBC