Dmitri Rogozine, le directeur du programme spatial russe, affirme que Vénus est une « planète russe », rapportait le Moscow Times mardi 15 septembre.
L’annonce ce lundi de la découverte de phosphine dans son atmosphère, un signe potentiel de vie, a passionné le monde entier. La Russie peut-être un peu plus que les autres. « Notre pays a été le premier et le seul à réussir à se poser sur Vénus », a rappelé Dmitri Rogozine, en référence aux explorations de Vénus par l’agence spatiale russe Roscosmos dans les années 1960, 1970 et 1980. « Notre sonde a collecté des informations sur la planète – c’est un véritable enfer. »
L’Union soviétique avait à l’époque lancé un certain nombre de sondes vers Vénus, dont Venera 7 qui est devenu le premier engin spatial à atterrir sur Vénus en 1970. Il avait transmis ses données à la Terre pendant 23 minutes avant de succomber aux conditions infernales de la planète. La NASA, en revanche, ne s’est jamais concentrée sur l’exploration de Vénus, bien qu’elle ait envoyé un orbiteur et une sonde sur la planète en 1978. C’est la raison pour laquelle, Rogozine estime être le plus légitime à « posséder » cette planète.
Roscosmos a annoncé son intention de lancer une nouvelle expédition indépendante sur cette planète hostile. Mais selon Dmitri Rogozine, les conclusions des récentes découvertes des scientifiques anglo-saxons sont fausses, aucune vie ne peut exister à la surface de Vénus. En avoir le cœur net va coûter cher.
Source : The Moscow Times