Une équipe de scientifiques de la NASA dirigée par Michael Way a découvert que Vénus aurait pu accueillir de la vie humaine il y a 700 millions d’années, avant qu’une catastrophe ne modifie la surface de la planète, comme le rapporte Europlanet Society le 20 septembre.
Grâce une modélisation de Vénus, les résultats présentés à Genève la semaine dernière confirment les précédentes recherches sur le sujet qui émettaient l’hypothèse d’une vie possible sur Vénus.
La planète aurait abrité des océans et son climat aurait été aussi tempéré que celui de la Terre. Si les hypothèses varient sur l’étendue des océans, toutes s’accordent sur le fait que ces phénomènes se sont produits entre 4,2 milliards d’années et 700 millions d’années.
« Quelque chose s’est passé sur Vénus après laquelle une énorme quantité de gaz a été libérée dans l’atmosphère et n’a pas pu être absorbée par les roches », explique Way. L’air est ainsi devenu toxique et la chaleur incroyablement forte.
Même si les scientifiques n’ont pas encore découvert les explications, ces avancées demeurent majeures. « Nos modèles montrent qu’il existe une possibilité réelle que Vénus ait pu être habitable et radicalement différente de la Vénus que nous voyons aujourd’hui », avance Michael Way.
Source : Europlanet Society