Un mystérieux objet interstellaire est tombé au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il s’agit d’une météorite qui, selon le United States Space Command de l’armée américaine, provient de l’extérieur de notre système solaire, relatait l’astronome Avi Leob dans The Debrief le 20 avril.
Le 7 avril 2022, le Commandement spatial des États-Unis a officiellement déclaré que le météore CNEOS-2014-01-08 – nommé ainsi d’après la date de sa première observation au télescope – provient bien de l’extérieur de notre système solaire, ce qui fait de lui le premier objet interstellaire jamais découvert, quatre ans avant Oumuamua. « Notre découverte d’un météore interstellaire annonce une nouvelle frontière de recherche », a annoncé Avi Leob, chercheur à l’université de Harvard, qui veut croire que cet objet pourrait être de fabrication extraterrestre.
6/ “I had the pleasure of signing a memo with @ussfspoc’s Chief Scientist, Dr. Mozer, to confirm that a previously-detected interstellar object was indeed an interstellar object, a confirmation that assisted the broader astronomical community.” pic.twitter.com/PGlIOnCSrW
— U.S. Space Command (@US_SpaceCom) April 7, 2022
Mais pour percer le mystère de cet objet, encore faut-il le retrouver. La découverte et l’analyse de ce météore pourraient mener vers de véritables avancées scientifiques. « Les débris de CNEOS-2014-01-08 ont atterri au fond de l’océan près de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et il est possible de les ramasser avec un aimant », affirme Avi Leob. L’océan ayant une profondeur de quelques kilomètres à l’endroit de l’impact, l’astronome et ses collègues se sont lancés dans l’organisation de l’exploration de ces fonds marins. « Cela donne un tout nouveau sens à une “expédition de pêche” », constate-t-il.
Mais l’ambition de l’astronome est encore plus grande. « Mon rêve est d’appuyer sur quelques boutons d’un équipement fonctionnel qui aurait été fabriqué en dehors de la Terre », a-t-il confié. Si les chances pour qu’une technologie extraterrestre reste en état après le choc sont minimes, les scientifiques de Harvard continuent de garder espoir et d’organiser les recherches.
Source : The Debrief