Un policier philippin a été tué lors d’un raid pour interrompre un combat de coqs. L’une des volailles lui a accidentellement tranché l’artère fémorale avec le rasoir ficelé à sa patte, provoquant une perte de sang massive. Les combats de coqs sont considérés comme illégaux dans le pays depuis la pandémie, révèle Vice ce 28 octobre.
Le lieutenant Christian Bolok était sur le point de ramasser le coq comme preuve de ce combat illégal, lorsqu’il a été blessé mortellement par la lame attachée à sa patte. Il a succombé à ses blessures sur le chemin de l’hôpital. « J’ai le cœur lourd car nous avons perdu un frère qui a sacrifié sa propre vie pour la police », a déclaré le chef de la police locale Arnel Apud. C’est la première fois en plus de deux décennies qu’il perd un de ses hommes dans un combat de coqs, a-t-il ajouté.
Les combats de coqs sont un sport très populaire aux Philippines, où de grosses sommes d’argent sont pariées sur l’issue de ces duels qui se soldent généralement par la mort d’un des deux coqs. Cette industrie légale pèse plus d’un milliard d’euros sur l’île, où les matchs sont diffusés en direct à la télévision.
Mais ce passe-temps brutal a été interdit cette année afin d’enrayer la propagation du coronavirus, car le pays connaît la pire épidémie d’Asie du Sud-Est. Ainsi, la descente de police faisait partie d’un effort pour stopper la propagation du virus dans un pays qui compte déjà 373 144 cas.
Plusieurs spectateurs de ce combat illégal ont d’ailleurs été testées positives au coronavirus.
Source : Vice