Un garçon colombien de 11 ans, reconnu par l’ONU pour ses prises de position écologiques, a reçu des menaces de mort après avoir appelé à un meilleur accès à l’éducation pendant la pandémie de Covid-19, rapporte la BBC ce 27 janvier.
Dans sa Colombie natale, le tout jeune Francisco Vera est bien connu pour ses campagnes environnementales et sa défense des droits des enfants. Le 15 janvier dernier, il a reçu des menaces de mort sur Twitter. L’incident a suscité l’indignation en Colombie, où la violence contre les militants écologistes et les défenseurs des droits humains est en augmentation.
« Ce genre de menaces est courant en Colombie et elles restent souvent impunies », explique Lourdes Castro, qui documente les attaques contre les citoyens engagés. Et si Francisco accueille favorablement les critiques, les menaces violentes sont inacceptables. « Menacer de mort un enfant de 11 ans montre simplement que nous avons atteint de nouveaux sommets d’intolérance et de manque de respect pour la liberté d’expression », ajoute la militante.
En réponse au scandale, l’ONU a tenu à réagir. Dans une lettre signée par Michelle Bachelet, la Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, l’organisation remercie Francisco pour son activisme. Le monde a selon elle besoin de davantage de jeunes partageant sa « passion pour protéger la planète ». Le garçon continue de défendre ses idéaux, et il a renouvelé ses appels à plus de civilité sur les réseaux sociaux. Respect.
Source : BBC