Lors d’une réunion par visioconférence, 3500 employé.e.s de la firme américaine ont été remerciés, rapportait le Daily Mail le 11 mai dernier. L’affaire était curieusement passée inaperçue avant qu’elle ne fasse scandale sur les réseaux. Mais aujourd’hui, ce sont 3 000 emplois de plus qui vont être supprimés par Uber, portant le total à près de 7 000.
« Aujourd’hui sera votre dernier jour de travail pour Uber », a annoncé Ruffin Chaveleau, la directrice du département clientèle d’Uber à Phoenix aux 3 500 employé.e.s médusé.e.s – 14 % des employé.e.s d’Uber – qui n’ont pas eu le temps d’objecter quoi que ce soit. L’affaire était pliée en trois minutes.
« Je sais que c’est extrêmement dur à entendre. Personne ne veut recevoir un appel comme ça », dit-elle au bord des larmes. « Merci encore pour votre contribution à Uber. » Sur les réseaux, les internautes se sont offusqués de la méthode autant que de l’absence notable du PDG Dara Khosrowshahi. Une critique dont il semble avoir tenu compte… à sa manière.
Khosrowshahi a annoncé, dans un email envoyé à ses employés ce lundi, qu’Uber allait supprimer 3 000 emplois de plus et fermer 45 bureaux au total dans le monde, amputant ses 22 000 employé.e.s de près de 7 000 personnes. La crise du coronavirus les a touchés durement.
Sources : The Daily Mail/France Info
