Tout le monde ne parle que de ça : près de 12 millions de documents confidentiels issus du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonsecats ont fuité dimanche 3 avril 2016, détaillant des informations sur plus de 214 000 sociétés offshore (ainsi que les noms des actionnaires de ces sociétés). Tout le monde, sauf les Chinois. Le Bureau politique du Parti communiste chinois est en effet particulièrement impliqué dans le dossier, huit de ses membres actuels et passés ayant été nommés dans les premières révélations. En Chine, la corruption n’est pas une petite affaire, et les censeurs du régime sont impitoyables vis-à-vis des citoyens qui osent en parler ouvertement. L’organe de censure gouvernemental a donc décrété dans un communiqué officiel qu’il était interdit d’évoquer les Panama Papers sur Internet. Source : BBC Un village traditionnel fait les frais de la modernisation de la Chine. ↓