Le 14 février prochain, l’entreprise aérospatiale d’Elon Musk enverra dans l’espace un virulent pathogène. L’idée n’est pas de placer une arme bactériologique en orbite, rassurez-vous, c’est même tout le contraire : ça pourrait vous sauver la vie. Pour la Saint Valentin, les équipes d’Elon Musk vont livrer la superbactérie sur la Station spatiale internationale. Ce staphylocoque doré résistant à la méticilline, ou SARM, est immunisé contre les antibiotiques et cause de fréquentes infections dans les hôpitaux. L’étude, sponsorisée par la NASA, prévoit d’examiner les mutations de la bactérie dans un environnement en gravité zéro. Cela devrait accélérer le processus de mutation et permettre aux scientifiques de prédire celles qu’il mettra plus longtemps à opérer sur Terre. Cela pourrait nous donner une précieuse longueur d’avance pour mettre au point de nouveaux traitements pour le combattre. Vous voyez l’astuce ? « Nous allons nous appuyer sur l’environnement en microgravité de l’ISS pour accélérer la révolution de la médecine de précision sur Terre », a confié la professeure Anita Goel à Yahoo News au sujet de l’expérience. En 2015, le Dr Goel a remporté le premier XPRIZE destiné à la santé avec sa compagnie Nanobiosym, qui a mis au point une technologie baptisée Gene-RADAR. Cette appareil portatif permet de diagnostiquer en temps réel n’importe quelle maladie grâce à une simple empreinte génétique, pour un coût dix fois inférieur aux autres appareils fixes de ce type disponibles sur le marché actuellement. C’est quelque chose. Grâce à cette nouvelle expérience, Anita Goel va pouvoir mettre à l’épreuve son hypothèse selon laquelle l’environnement influence profondément le développement du génome. Si elle a raison, cette découverte pourrait bien révolutionner la médecine, en effet. Un beau cadeau de Saint-Valentin pour l’humanité. Source : Forbes/Yahoo News