SpaceX, l’entreprise aérospatiale privée d’Elon Musk, ne reconnaîtra pas le droit international sur Mars, révèlent les conditions générales de son projet d’internet par satellite Starlink. Elle compte y établir ses propres lois, guidées par des « principes d’autonomie », qui seront définies au moment de la colonisation de la planète rouge, rapporte The Independent ce 29 octobre.
La semaine dernière, Musk en a dit davantage sur ses plans pour bâtir une ville autonome sur Mars. On apprend aujourd’hui que toute future colonie martienne créée par SpaceX dans l’espace utilisera des constellations de satellites Starlink pour fournir une connexion Internet aux personnes et machines à la surface.
Plus de 800 satellites Starlink ont déjà été mis en orbite autour de la Terre, et des dizaines de milliers d’autres doivent être lancés dans les années à venir. Les conditions de service de l’application stipulent que les services Starlink fournis à la Terre ou à la Lune seront régis par les lois de l’État de Californie. Mais au-delà de notre planète et de son satellite, les lois et règlements auxquels il se conformera sont moins clairs.
« Pour les services fournis sur Mars, ou en transit vers Mars via un vaisseau spatial ou tout vaisseau de colonisation, les parties reconnaissent que Mars est une planète libre et qu’aucun gouvernement basé sur Terre n’a d’autorité ou de souveraineté sur les activités martiennes », indique la section sur le droit applicable. « En conséquence, les différends seront réglés par des principes d’autonomie, établis de bonne foi, au moment du règlement martien. »
Source : The Independent