« L’exploration spatiale est difficile, mais elle en vaut la peine. Nous persévèrerons et nous irons de l’avant ensemble. » Tels sont les mots de Richard Branson, fondateur de Virgin, à la suite de la tragédie aérospatiale survenue le 31 octobre dernier : SpaceShipTwo, le vaisseau spatial de Virgin Galactic s’est écrasé dans le désert des Mojaves, dans l’ouest américain. WhiteKnightTwo, l’avion chargé de transporter le module en était à son 173e vol. SpaceShipTwo, lui, avait déjà volé seul 35 fois. En ce jour d’Halloween, un incident technique est survenu après la séparation des deux appareils : le pilote a pu s’éjecter avant le crash et a été grièvement blessé. Le copilote, Mike Alsbury, est décédé. Dans le domaine de l’exploration extra-terrestre, Virgin Galactic n’a jamais caché son but : l’entreprise, filiale du groupe Virgin, a été créée pour développer le tourisme spatial. L’ambition de Branson est de pouvoir faire voler plusieurs centaines de touristes par an en apesanteur pendant 3 ou 4 minutes, pour 200 000 dollars. Le coût pourrait descendre, après les premiers vols, jusqu’à 30 000 dollars. Le crash de SpaceShipTwo ne mettra pas fin aux rêves de Branson et même si le tourisme spatial n’est pas au goût de tout le monde, il participe activement aux avancées des technologies permettant de rendre les voyages extra-planétaires possibles. C’est en ce sens que la Nasa a commenté l’accident, soulignant l’importance des synergies entre les différentes entités, privées ou publiques : « Les voyages spatiaux sont incroyablement difficiles et nous félicitions la passion de la communauté spatiale, qui prend des risques pour repousser les frontières de la réussite de l’Humanité. » Nous publions aujourd’hui sur Ulyces l’histoire des premières années de Virgin Galactic, l’épopée de Richard Branson pour faire décoller sa première navette et propulser le tourisme au-delà de la stratosphère.