Le 30 mai dernier, le président philippin a profité de sa visite au Japon pour faire une annonce pour le moins surprenante. Lors d’un événement à Tokyo, Rodrigo Duterte a déclaré être « guéri » de son homosexualité grâce à l’aide de « belles femmes », rapportait le New York Times le 3 juin.
Il a commencé par parler d’une supposée homosexualité de son opposant politique de longue date, Antonio Trillanes. « Demandez à n’importe quelle personne voyant Trillanes bouger, ils diront qu’il est gay », avait-il déclaré. « En admettant son passé gay, je commence à comprendre la vraie nature de son apparente obsession à mon égard », a répliqué Antonio Trillanes. « Il est tout à fait possible que sa posture d’homme fort ne soit qu’un faux nez. De toute manière ce genre de commentaires montre à quel point son esprit est malade. »
Ce n’est pas la première fois que Duterte tient ce genre de propos ; en 2016 il avait attaqué l’ambassadeur des États-Unis, le traitant de « fils de pute gay ». L’homosexualité n’est pas interdite aux Philippines, où une secte chrétienne célèbre des unions de même sexe. En revanche, l’Église catholique les désapprouve.
Source : The New York Times