Proxima Centauri, parfois appelée Centauri C, est l’étoile la plus proche de notre système solaire. Elle fait partie, avec Centauri A et Centauri B, des trois étoiles qui forment le système Alpha Centauri. En Avril, Breakthrough Initivatives, un programme de recherche de vie extraterrestre, a tenu une conférence à Stanford sur les possibilités d’exploration si des exoplanètes gravitant autour de Centauri A et Centauri B venaient à être découvertes. Project Blue désigne un consortium d’organisations spatiales qui cherchent à développer des technologies d’imagerie des exoplanètes. La semaine dernière, Project Blue a fait un pas de plus dans la réalisation de son objectif en lançant une campagne de crowdfunding sur la plateforme Kickstarter. Le but est de parvenir à financer un télescope ultra-perfectionné qui permettrait de fournir les premières images d’une planète similaire à la Terre dans un autre système solaire. Le seuil de la campagne de crowdfunding a été placé à un million de dollars. Mais un second objectif bien plus audacieux de quatre millions de dollars a également été défini. Celui-ci permettrait de tester un coronographe, un instrument qui permet d’effacer la partie centrale de l’étoile observée, afin de rendre visible des objets orbitant autour d’elle. Pour Project Blue, l’objectif du million de dollars est atteignable. Mais le coup global de la mission est quant à lui estimé à 50 millions. Même si cette somme parait exorbitante, elle l’est nettement moins que d’autres projets l’ayant précédée. Le coût du télescope spatial Kepler, qui en 2009 avait permis de découvrir 26 exoplanètes, s’élevait à 600 millions de dollars. Et le télescope James-Webb, développé par la Nasa et l’ESA pour un lancement en 2018, culmine lui a 8 milliards de dollars. Project Blue devrait parvenir à réduire la facture en faisant appel à des partenaires moins chers, notamment pour la phase de mise en orbite, qui représente généralement un quart de ce genre de projets. Par le financement participatif, le projet vise également à fédérer une véritable communauté autour de la mission, capable d’apporter un véritable soutien à l’effort de recherche et de développement. Sources : Project Blue Depuis les années 1960, les scientifiques à la recherche d’une intelligence extraterrestre se posent une question : que doit-on leur dire, et surtout comment ?