Près de 1000 vautours ont été retrouvés morts dans une réserve naturelle en Guinée-Bissau au cours des dernières semaines. La cause des décès reste pour l’instant inconnue et ces morts pourraient être catastrophique pour la réserve, nombre de ces espèces étant en voie d’extinction, selon un rapport de la Fondation pour la conservation des vautours publié le 28 février.
Une des premières hypothèses émises après l’annonce des premiers chiffres sortis en février était que les vautours avaient pu être empoisonnés en consommant une carcasse toxique – il y a des précédents dans la région. Cependant, la Fondation pour la conservation des vautours (FCV) ne dispose pas encore de preuves suffisantes pour prouver cette théorie. Il pourrait aussi s’agit d’une maladie ou bien d’une anomalie météorologique extrême, encore non identifiée.
Les populations de vautours africains ont considérablement diminué ces dernières années. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a classé trois espèces en danger d’extinction et quatre en danger critique. C’est le vautour charognard qui a été le plus touché par cet événement dramatique. Ces animaux sont pourtant essentiels pour des écosystèmes comme celui-ci, débarrassant l’environnement de carcasses qui pourraient propager des maladies.
Les autorités ont décidé d’incinérer par précaution 135 des carcasses de vautours afin de réduire le risque de propagation d’une éventuelle maladie. Le FCV explique avoir prélevé des échantillons sur les oiseaux morts pour pouvoir déterminer la cause du décès. Les résultats ne devraient plus tarder.
Source : Vulture Conservation Foundation