Depuis décembre dernier, Kim Jong-un a durci les sanctions contre les Nord-Coréens qui seraient surpris à écouter ou posséder des morceaux de K-pop, qu’il considère comme un « cancer ». Le dictateur menace d’envoyer les contrevenants en camps de travail, nous apprenait le New York Times le 10 juin.
Face à l’influence culturelle croissante de la Corée du Sud, le dictateur nord-coréen a imposé des sanctions plus sévères aux citoyens surpris à écouter de la musique K-pop, qu’il juge affreusement « perverse ». Kim Jong-un avait notamment qualifié les importations culturelles du Sud de « vicieux cancer » corrompant « les tenues, les coiffures, les discours et les comportements » des jeunes Nord-Coréens.
Révélé par des documents internes sortis clandestinement de Corée du Nord, le durcissement des mesures stipule que toute personne surprise à regarder ou posséder des produits culturels sud-coréens peut être condamnée à une peine allant jusqu’à 15 ans de travaux forcés. Auparavant, la peine maximale pour les fans de groupes comme BTS était de cinq ans.
Les trafiquants de K-pop, eux, risquent même d’être exécutés, tandis que ceux qui sont surpris à chanter, parler ou écrire dans un « style sud-coréen » peuvent être condamnés à deux ans de camp de travail, selon les documents transmis. En mai dernier, un citoyen avait été tué par un peloton d’exécution pour avoir vendu de la musique sud-coréenne illégale et d’autres divertissements.
Source : The New York Times