Une étude publiée lundi 1er juin dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), confirme que l’être humain est le principal responsable de la 6e extinction de masse. Elle révèle que 515 espèces de vertébrés terrestres (amphibiens, oiseaux, mammifères et reptiles) sont au bord de l’extinction, rapporte le New York Times.
L’équipe de scientifiques a examiné 29 400 espèces d’animaux vertébrés terrestres pour répertorier les plus menacées : celles dont la taille de la population est inférieure à 1 000 individus. Mais aussi les espèces dont la population est inférieure à 5 000 individus, afin de mettre en évidence les prochaines espèces qui pourraient disparaitre à court et moyen termes. La plupart d’entre elles se trouvent en Amérique du Sud et dans les tropiques. Les oiseaux représentent la plus grande proportion des individus touchés.
Cette 6e extinction de masse, qui a d’ores et déjà commencé, pourrait être la menace environnementale la plus préoccupante pour notre survie, car elle est irréversible. Et elle s’accélère avec le temps, en raison de la croissance permanente (et rapide) du nombre d’êtres humains sur Terre et de l’augmentation des ravages des écosystèmes.
Les espèces animales sont étroitement liées au sein des écosystèmes et, à mesure que certaines disparaissent, les autres espèces avec lesquelles elles interagissent se voient aussi menacées. Et dans les régions où les espèces en voie de disparition se concentrent, la biodiversité va littéralement s’effondrer. Les résultats de l’étude soulignent l’extrême urgence de prendre des mesures drastiques et planétaires pour sauver ce qui peut l’être, tant qu’il est encore temps.
Source : The New-York Times / Proceedings of the National Academy of Sciences of the USA