Alors que certains célèbrent la naissance du Christ, d’autres la venue du père Noël, en Italie, certains attendent avec impatience la venue de la Befana, cette sorcière de l’Épiphanie légendaire. Figure importante du folklore italien, on dit que la souriante Befana laisse des cadeaux et des friandises dans les chaussettes des enfants sages, et du charbon dans celles des vilains (aujourd’hui du sucre noir comestible), explique Broadly.
Avec son nez crochu et ses furoncles, la sorcière est attendue chaque année le 5 janvier, la veille de l’Épiphanie. Comme le père Noël, elle pénètre discrètement dans les foyers par la cheminée mais utilise en prime son balai pour balayer hors des familles les problèmes de l’année écoulée.
En Italie, certains affirment que l’histoire de la Befana puise son origine auprès la déesse romaine Strenia, symbole de la naissance d’une nouvelle année, et qu’elle a ensuite été récupérée par la religion chrétienne. Il existe toutefois différentes versions dans la légende de la Befana.
L’une d’entre elles explique que les Rois mages, en route pour offrir leurs cadeaux à l’enfant Jésus, ont demandé leur chemin à une vieille femme et lui ont proposé de faire route ensemble. La vieille femme a refusé mais, pleine de regrets, a rempli son panier de victuailles et elle est partie à leur recherche. Elle a offert tous ses présents aux enfants qu’elle rencontrait sur le chemin. C’est pourquoi, chaque année, elle continue à faire le tour des chaumières.
Interrogée par Broadly, Miss Cliche, designer et sorcière pratiquante de New York, explique que la Befana est un personnage bien-aimé en Italie et loin d’être effrayant. « À ma connaissance, même si vous croyez que La Befana est un aspect plus actuel de la déesse Strenia, elle est bienveillante et c’est surtout une tradition positive et amusante, quelle que soit son apparence », conclut-elle.
Source : Broadly