Un professeur de l’université de York affirme qu’un ascenseur spatial pourrait déjà être mis au point avec notre technologie actuelle, rapportait Academic Times début avril.
Dans son article publié dans la revue Acta Astronautica le mois dernier, George Zhu, professeur d’ingénierie mécanique à l’université de York, soutient qu’un « ascenseur spatial partiel » qui envoie des charges utiles d’une orbite terrestre inférieure à une orbite terrestre supérieure est déjà mécaniquement réalisable aujourd’hui.
En bref, l’idée est d’envoyer des charges utiles dans les profondeurs de l’espace par le biais de fusées, de les attacher à l’extrémité inférieure de la longe et de les faire remonter vers les profondeurs de l’orbite terrestre via l’ascenseur. Un tel ascenseur pourrait utiliser deux câbles d’ancrage au lieu d’un seul pour assurer sa stabilité.
« D’un point de vue technique, c’est pratiquement prêt », selon Zhu. « Il faut simplement procéder à de petits ajustements techniques, et il n’y a aucune difficulté fondamentale à le faire. » Bien qu’un tel ascenseur spatial ne résoudrait pas complètement le problème de la quantité de carburant nécessaire à propulser une fusée hors de l’atmosphère, il pourrait tout de même raccourcir considérablement le voyage nécessaire, tout en économisant beaucoup de carburant.
L’approche de Zhu conserve néanmoins certains inconvénients. Actuellement, la Station spatiale internationale doit régulièrement utiliser ses propulseurs pour éviter les débris spatiaux nombreux dans l’orbite terrestre. Si elle était attachée à un filin extrêmement long, comme le suggère Zhu, de telles manœuvres seraient presque impossibles. Il ne reste alors qu’à organiser un grand ménage de printemps dans notre orbite.
Source : Academic Times