Vendredi 13 décembre, Mesut Özil a vertement critiqué la politique de Pékin à l’égard des Ouïgours au Xinjiang. Six jours plus tard, son avatar a été retiré des versions chinoises du jeu PES 2020, a indiqué son distributeur relayé par le South China Morning Post.
Dans un message partagé sur Instagram et Twitter, le milieu de terrain turc d’Arsenal a qualifié les Ouïgours de « guerriers en résistance contre la persécution ». Il a aussi accusé les autorités chinoises de brûler des Coran et de fermer des mosquées. Alors que son club annonçait ne pas vouloir prendre de position politique, la chaîne publique chinoise CCTV déprogrammait le match des Londoniens contre Manchester City, dimanche 15 décembre.
Puis, jeudi 19 décembre, le distributeur chinois NetEase a annoncé le retrait du personnage d’Özil : « Ses propos ont heurté la sensibilité des fans chinois et violé l’esprit d’amour et de paix de ce sport », justifiait-il. « Nous ne comprenons pas, n’acceptons pas et ne pardonnons pas ce commentaire. » Selon un rapport des Nations unies, plus d’un million de Ouïgours ont été détenus dans des camps d’internement.