Crédits : Drew Angerer/Getty Images La nouvelle frasque de « l’homme le plus détesté des États-Unis » n’a pas plu au juge Matsumoto : inculpé depuis 2015 pour fraudes boursières, Martin Shkreli était depuis en liberté sous caution, moyennant cinq millions de dollars. Mais un post Facebook de l’énergumène, invitant le 4 septembre dernier à « arracher les cheveux d’Hilary Clinton » contre 5 000 dollars pendant la tournée de promotion de son nouveau livre a asséné le coup final à la patience du juge. Ce dernier a mis un terme à la liberté conditionnelle de Shrekli le 13 septembre, raconte The Guardian. Multipliant les provocations sur Internet depuis des mois et initialement haï pour avoir racheté le brevet d’un médicament essentiel aux malades du sida et d’en augmenter le prix de 500 %, Martin Shkreli est en procès pour détournement de fonds et fraudes boursières. Il risque jusqu’à 20 ans de prison, même s’il écopera probablement de moins ; le verdict est prévu pour janvier 2018, et d’ici là, l’entrepreneur passera l’hiver en prison, vient de décider le juge. Les excuses écrites que lui a remises Shkreli mardi, demandant pardon pour son « étrange tentative d’humour satirique », n’auront pas suffi. Matsumoto a finalement qualifié le post Facebook de Shkreli d’ « invitation à l’agression » d’Hillary Clinton, prenant ainsi le parti de l’accusation. Cette dernière avait demandé mercredi dernier, dans un réquisitoire à l’encontre de Shkreli, la nécessité de mettre en détention ce « danger pour la communauté ». Récemment, le compte Twitter de l’accusé avait déjà été bloqué : il l’utilisait en effet pour harceler en ligne une auteure de Teen Vogue, sous prétexte qu’elle s’était attaquée dans ses articles à Donald Trump – dont il est un fervent soutien. Sous les verrous, il y a peu de chances qu’il dispose d’une connexion Internet. Source : The Guardian