Le 28 mars 2019, l’US Air Force a déployé cinq bombardiers B-52 pour simuler une attaque nucléaire sur le sol russe. Les avions ont été envoyés depuis la base aérienne de Barksdale, en Louisiane, vers la base de la Royal Air Force de Fairford, au Royaume-Uni, rapporte Business Insider. Les Américains effectuent régulièrement des missions d’entraînement en collaboration avec leurs alliés au sein de l’OTAN, pour exercer une politique de dissuasion face à la Russie, qui envoie elle aussi ses bombardiers en reconnaissance.
Alors que cinq B-52 étaient déployés, aux côtés de deux chasseurs norvégiens F-16, un duo de bombardiers russes Tu-160 a également été aperçu dans le ciel. L’US Air Force possède actuellement six B-52 en Europe, et la Russie dénonce des exercices susceptibles de nuire à la sécurité et à la stabilité de la région. De son côté, l’armée américaine assure que cette collaboration avec l’OTAN « démontre l’engagement américain auprès de ses alliés, à travers le déploiement global des forces militaires ».
La Russie continue donc de venir à la rencontre des bombardiers B-52 qui s’entraînent en Europe, pendant que les pays de l’OTAN envoient leurs chasseurs à la rencontre des bombardiers russes. Un balai aérien passif-agressif qui ressemble pour certains observateurs à ceux de la guerre froide, même si les forces aériennes américaines en Europe ont assuré que les interactions avec les avions russes avaient été « très professionnelles ». Mais leur métier, c’est la guerre.
Sources : Business Insider