Deux professeurs de l’université d’État de Caroline du Nord proposent une toute nouvelle théorie concernant la matière qui nous entoure, expliquaient-ils dans The Conservation le 9 décembre. Exit Einstein et sa théorie de la relativité générale : ils émettent l’hypothèse que les éléments constitutifs de la matière ne sont ni les particules ni les ondes, mais à un niveau plus fondamental, des « fragments d’énergie ».
La théorie extrêmement ambitieuse de Larry Silverberg et de son collègue Jeffrey Eischen, qu’ils exposent dans leur essai, a pour conséquence de supplanter la théorie de la relativité générale d’Einstein, utilisée depuis plus d’un siècle pour expliquer les phénomènes physiques, en particulier la déformation de l’espace et du temps.
« En utilisant des outils mathématiques plus récents, mon collègue et moi avons démontré une nouvelle théorie qui peut décrire l’univers avec précision », écrit Silverberg. « Au lieu de baser cette théorie sur la déformation de l’espace et du temps, nous estimons qu’il pourrait y avoir un élément de construction plus fondamental que la particule et l’onde. »
Leur nouvelle unité de base de la matière, baptisée « fragment d’énergie », est « un élément de base qui ressemble à une concentration d’énergie, un peu comme une étoile, dont l’énergie est la plus élevée au centre et qui diminue en intensité aux extrémités », décrit Silverberg.
Leur théorie est basée sur l’idée fondamentale que l’énergie continue à circuler dans l’espace et le temps en des flux sans fin qui ne se croisent jamais. « Nos travaux initiaux ont montré comment ce nouvel élément constitutif est capable de modeler précisément des corps, du plus énorme au plus minuscule. Là où les particules et les ondes cèdent, le fragment d’énergie tient bon. » C’est peut-être le début d’une révolution de notre compréhension du fonctionnement de l’univers.
Source : The Conservation