Rafael Nadal, Novak Djokovic et Andy Murray se sont ouvertement opposés à la décision de Wimbledon d’interdire aux joueurs russes et biélorusses de participer au prestigieux tournoi qui se déroulera à Londres à la fin du mois de juin, annonçait BBC Sport le 1er mai.
Le 20 avril, un coup de tonnerre a résonné dans le monde du tennis. Le All England Club, qui organise le tournoi de Wimbledon dans le sud-ouest de Londres, a interdit aux athlètes russes et biélorusses de participer au tournoi. En plus d’être forte symboliquement, la mesure a également un impact sportif conséquent. Elle exclut effectivement certaines têtes d’affiche de son tournoi, comme le numéro deux mondial masculin Daniil Medvedev, ou la numéro quatre mondiale féminine Aryna Sabalenka.
Le triple vainqueur du Grand Chelem Andy Murray s’est opposé à la décision. Peu avant son match d’ouverture de l’Open de Madrid qui se déroule ce 2 mai face à Dominic Thiem, l’Écossais s’est prononcé contre l’interdiction des joueurs russes et biélorusses du tournoi de Wimbledon.
« J’ai parlé à certains des joueurs russes, tout comme à certains joueurs ukrainiens. Je me sens vraiment mal pour les joueurs qui ne sont pas autorisés à jouer et je comprends que cela puisse leur sembler injuste », a-t-il regretté. D’autres joueurs partagent l’avis de Murray et ont dénoncé une sanction « très injuste » à l’encontre des joueurs concernés. C’est le cas de Rafael Nadal, qui a pour sa part rappelé que « ce qui se passe en ce moment avec la guerre n’est pas de la faute » de ses « collègues et camarades de tennis russes ».
Source : BBC Sport