La Commission des stupéfiants des Nations unies (CND) a décidé de retirer le cannabis de la liste des drogues dangereuses, où il figurait aux côtés d’opioïdes comme l’héroïne. Sur les 53 États membres de la Commission, 27 ont voté en faveur de ce reclassement et 25 ont voté contre avec une abstention pour l’Ukraine, rapporte The Independent ce 3 décembre.
Les États-Unis et la majeur partie des nations européennes ont été parmi les pays qui ont voté pour, tandis que la Chine, l’Égypte, le Nigeria, le Pakistan et la Russie s’y sont fermement opposés. Cette décision historique va permettre de reconnaître le potentiel médical et thérapeutique de la weed et faciliter la conduite de nouvelles recherches dans certains pays. Voire paver la voie vers la légalisation.
Le cannabis avait été placé dans le tableau IV de la Commission des stupéfiants des Nations unies en 1961, décourageant ainsi toute évolution de son utilisation, même à des fins médicales. Mais en janvier 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé la suppression du « cannabis et de la résine de cannabis » de ce tableau. C’est chose faite.
Selon les experts, le vote n’aura cependant pas d’impact immédiat sur l’assouplissement des contrôles internationaux car la classification du cannabis est toujours sous la juridiction de chaque État souverain. Actuellement, plus de 50 pays ont adopté des programmes de recherche sur le cannabis médical (dont la France), tandis que le Canada, l’Uruguay et 15 États américains ont déjà légalisé son usage récréatif. Le Mexique et le Luxembourg sont de leur côté sur le point de devenir les troisième et quatrième pays à le faire au niveau national.
Ma-cron, légalisation ! 😅
Source : The Independent