Les États-Unis n’en ont pas tout à fait fini avec la distanciation sociale. Mercredi 10 juin, 1 082 décès ont été dénombrés dans ce pays où deux millions d’individus ont été infectés par le Covid-19. Résultat, c’est la crise chez les câlineurs professionnels.
« En ce moment j’ai du mal à sortir du lit ne serait-ce que pour avoir une vision claire de ce que nous pouvons faire, vu que nous avons été contraints de fermer boutique ces deux derniers mois », souffle Samathan Hess, fondatrice de Cuddle Up To Me, une société de câlins basée à Portland, dans l’Oregon. La femme de 37 ans a créé un programme de certification de pour cette nouvelle profession et a enchaîné plus de 150 000 minutes de gestes réconfortants.
Mais elle a aujourd’hui du mal à trouver l’inspiration. « Notre bail va se terminer à la fin du mois », regrette-t-elle. « Nous avons réussi à réunir des fonds donc dès que la situation sera plus sûre nous rouvrirons un nouvel espace, mais honnêtement je ne sais pas ce qui va se passer d’ici là. »
En Australie, la créatrice de la Cuddle Academy, Bethany Heap, est un peu plus optimiste. Elle pense que les câlins vont vite revenir en force car ils « jouent un rôle important dans notre santé d’êtres humains ».