D’après les résultats d’une étude menée par des chercheurs canadiens, les populations de bourdons auraient diminué de 30 % en l’espace d’une génération à cause de la hausse des températures. Citant ces pessimistes conclusions, le Guardian alerte le 6 février sur leur disparition progressive. Les chercheurs de l’université d’Ottawa y voient le signe que nous vivons bien « une extinction de masse ».
L’auteur principal de l’étude, le chercheur Peter Soroye, dit avoir « constaté que les populations de bourdons disparaissent dans les régions où les températures sont devenues plus chaudes. Si leur déclin se poursuit à ce rythme, bon nombre de ces espèces pourraient disparaître à jamais d’ici quelques décennies. »
Leurs recherches sont basées sur l’étude de 66 espèces de bourdons en Europe et en Amérique du Nord sur une période de 115 ans. Les résultats sont alarmants lorsque l’on connaît le rôle fondamental des bourdons dans la pollinisation de certaines espèces, notamment les tomates.
Source : The Guardian