Les baleines aspirent du dioxyde de carbone (CO2) en très grande quantité. Il faudrait donc les laisser prospérer pour purifier l’atmosphère. Cette solution inspirée par une étude du Fonds monétaire international (FMI) pourrait permettre d’enrayer le réchauffement climatique encore plus efficacement qu’en plantant des arbres.
Les chercheurs·euses ont calculé qu’une baleine, qui piège le carbone dans son corps, absorbe en moyenne 33 tonnes de CO2 au cours de sa vie. Quand elle meurt, elle emporte et piège le carbone avec elle, au fond de l’océan. « La nature a mis des millions d’années à perfectionner sa technologie de puits de carbone grâce aux baleines », écrivent les auteur·e·s. « Tout ce que nous avons à faire, c’est de laisser vivre les baleines. »
Plus tôt dans l’année, l’écologiste Thomas Crowther encourageait la restauration des forêts, les arbres étant « notre arme la plus puissante dans la lutte contre le changement climatique ». Mais selon le rapport du FMI, les baleines seraient encore plus efficaces que les arbres. En effet, un arbre peut aspirer plus de 21,7 kilos de CO2 par an. Un arbre vieux de 100 ans absorbera ainsi un peu plus de deux tonnes de carbone : on est bien loin des 33 tonnes de CO2 aspirés par la baleine.
En conclusion, les auteur·e·s de l’étude estiment que la protection des baleines devrait être une priorité mondiale pour le climat. « Quand il s’agit de sauver la planète, une baleine vaut des milliers d’arbres », écrivent-iels.
Source : FMI