En pollinisant les plantes, les abeilles sauvages jouent un rôle essentiel dans l’agriculture. Aux États-Unis et au Canada, des chercheurs ont même chiffré leur bénéfice : ces insectes apportent 1,5 milliard de dollars en œuvrant sur sept types de cultures, écrit The Economic Times. Dans le monde, leur travail contribue donc à l’économie à hauteur de plusieurs milliards.
Dans un article publié par la revue Proceedings of the Royal Society ce mercredi 29 juillet, une équipe de chercheurs nord-américains montre que les abeilles sauvages jouent un rôle plus important que ce que pensait la communauté scientifique jusqu’ici.
Au cours de leurs recherches, ils ont analysé 131 fermes où poussent des myrtilles, des pommes, des cerises douces, des cerises acides, des pastèques, des citrouilles ou encore des amandes. Dans cinq de ces sept cultures, les récoltes étaient meilleures lorsque les abeilles sauvages avaient opéré leur travail de pollinisation.
À certains endroits, les abeilles sauvages déposent même plus de pollen par visite que les abeilles à miel, domestiquées. « La contribution globale des abeilles sauvage est identique (voire supérieure) à celle des abeilles à miel dans la plupart des cultures étudiées », concluent les auteurs.
Or la déforestation, le dérèglement climatique, la pollution et les pesticides menacent les abeilles. Au cours du siècle passé, la moitié des espèces du Midwest américain ont disparu. Leur extinction représente donc non seulement un problème environnemental mais également une catastrophe économique. Peut-être que dit comme ça, les dirigeants commenceront à agir pour les protéger.
Source : The Economic Times