Le squelette avait été découvert dans un cimetière viking à Solør, en Norvège, et jusqu’à présent les scientifiques n’étaient pas certain·e·s que cette femme ait été une guerrière de son vivant, il y a plus de 1 000 ans. Mais le Guardian a rapporté le 2 novembre qu’une reconstruction faciale en 3D a finalement confirmé ce statut.
Sa tombe était pourtant remplie de tout un arsenal, des flèches à une hache en passant par une épée. Mais le fait qu’elle soit une femme les a fait longtemps douter. Puis grâce à la reconstitution, les scientifiques ont pu apprécier la méchante blessure par épée qu’elle portait au front. Iels n’ont toutefois pas encore pu établir si cette blessure a été la cause de son décès.
Ce n’est pas la première fois que l’existence des guerrières vikings est confirmée par des découvertes archéologiques. Mais il s’agit là de « la première preuve jamais découverte d’une femme viking ayant subi une blessure au combat », explique l’archéologue Ella Al-Shamahi.
Les ossements de la guerrière sont désormais conservés au musée d’histoire culturelle d’Oslo. Son visage reconstitué sera présenté officiellement le 3 décembre dans le documentaire Viking Warrior Women par National Geographic.
Source : The Guardian/National Geographic