Crédits : Khaled Desouki/AFP La tombe d’un orfèvre royal, ayant vécu au cours de la XVIIIe dynastie égyptienne, soit au XVIe siècle av. J.-C., a été découverte par des archéologues égyptiens, selon une annonce des autorités égyptiennes publiée le 9 septembre dernier, et relayée par le New York Times. Vieille de 3 500 ans, cette tombe dédiée à la divinité du soleil Amon-Rê, auquel l’orfèvre Amenemhat consacrait son travail, a été trouvée près de la Vallée de Rois, dans la province de Louxor. La dynastie sous laquelle l’orfèvre servait fut l’une des plus célèbres de l’Égypte ancienne, puisqu’elle rassemble des souverains légendaires comme Hatchepsout, Akhenaton et Toutankhamon. Après avoir creusé pendant cinq mois, les archéologues sont finalement tombés sur la chambre funéraire dans laquelle se trouvait le sarcophage d’Amenemhat. Mais aussi près de 150 masques funéraires, poteries et statues, dont celles de l’orfèvre et de sa femme, ainsi que d’un de leur fils, enterré entre eux deux. De nombreuses autres momies, dont on ignore encore le lien avec Amenemhat, étaient également présentes dans la chambre. « D’autres ont clairement réutilisé cette tombe », a précisé l’archéologue Mostafa Waziri au New York Times. Bien que cette découverte ne soit pas la plus impressionnante jamais faite en Égypte, célèbre pour sa richesse historique et archéologique, elle vient compléter une série de trésors archéologiques découverts cette année par les chercheurs égyptiens. Le ministre des Antiquités Khaled el-Enany y voit une bonne nouvelle pour le pays : « C’est exactement ce dont l’Égypte a besoin. » Le pays commence doucement à sortir la tête de l’eau, du moins sur le plan économique, après les années de violence qui ont suivi le printemps égyptien et dont l’industrie du tourisme a pâti. Mais le secteur semble se redresser puisque les revenus qu’il génère ont connu un boom de +170 % depuis le début le début de l’année 2017. Source : New York Times