Alors que la forêt amazonienne ne cesse de décliner, le scientifique chargé de la reforestation pour les Nations unies estime que la hausse des émissions de gaz à effet de serre pourrait être jugulée pour près de 20 ans en restaurant deux milliards d’hectares de terres. Ces parcelles seraient alors reverdies moyennant 300 milliards de dollars, a expliqué son collègue Rene Castro Salazar à Bloomberg le 23 octobre.
« Nous avons perdu la fonction biologique des sols », déplore Barron J. Orr. « Il faut inverser ça. Si nous le faisons, nous transformons la terre en une partie de la solution au changement climatique. » Sur des domaines ou la déforestation et le surpâturage sévissent, Orr suggère de planter des arbres ou des cultures utiles aux communautés locales de manière à rendre l’environnement durable et absorber du carbone.
« Avec de la volonté politique et un investissement d’environ 300 milliards de dollars, c’est faisable », affirme Rene Castro Salazar, directeur adjoint de l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Il conseille d’ « utiliser les options les moins coûteuse à disposition, en attendant que les technologies en matière d’énergie et de transport soient matures et pleinement disponible sur le marché. »
Source : Bloomberg