Y a-t-il un revers à la médaille du succès fulgurant qu’a connu Pokémon Go en l’espace de quelques semaines ? Toutes proportions gardées, il se pourrait que oui : le blog SurveyMonkey a révélé que le jeu mobile avait atteint sa popularité maximale aux États-Unis le 14 juillet dernier. Depuis, les téléchargements n’ont cessé de décliner. On parle de plus de 25 millions d’utilisateurs en un temps record, aussi n’y a-t-il pas de raison de s’inquiéter pour l’avenir de l’application de Niantic Labs, mais la venue des saisons fraîches pourrait nuire à sa popularité si le studio n’apporte pas rapidement des mises à jour intéressantes au jeu. Naturellement, Niantic y songe déjà et son CEO a confié à The Verge qu’ils comptaient apporter des nouveautés à Pokémon Go « au cours des prochains mois et des prochaines années ». On ne saurait être moins précis, mais on apprend du moins que de nouveaux Pokémon issus des générations plus récentes de la franchise feront probablement leur arrivée. Il promet également que ses équipes travaillent au développement des possibilités des pokéstops et des fonctions d’échange et d’entraînement, rudimentaires pour le moment. Aucune date n’est arrêtée. Malgré tout, ces signes de déclin ont d’ores et déjà un impact sur l’un des acteurs de la partie : Nintendo. L’action de la compagnie nippone a atteint des sommets inégalés depuis la sortie du jeu, mais elle a chuté dramatiquement cette nuit quand leurs investisseurs ont compris que Nintendo n’était pas les créateurs du jeu. En effet, l’entreprise ne détient que 32 % de The Pokémon Company, les collaborateurs de Niantic Labs sur le jeu. Nintendo a sorti un communiqué vendredi dernier pour expliquer à ses bienfaiteurs que les bénéfices seraient « limités » sur le long terme pour leurs affaires. Crédits : Reuters Cherchez un logo Nintendo dans Pokémon Go, vous n’en trouverez pas. Le bond démentiel de l’action du fabricant de jeu serait donc dû en bonne partie à une méprise des investisseurs qui pensaient qu’ils détenaient de précieuses part du gâteau le plus populaire du monde. Si le pic de popularité du jeu a été atteint aux États-Unis, ce n’est pas encore le cas dans le reste du monde, comme en France ou au Japon. Le phénomène reste sans précédent et a de beaux jours devant lui, mais quand ils cèderont la place aux nuages et à la pluie, les développeurs de Niantic Labs devront faire preuve de la plus grande ingéniosité pour rester à la hauteur. Source : SurveyMonkey/The Verge No Man’s Sky est lui aussi très attendu par les gamers.