Dans un article publié par le New York Times jeudi 23 juillet – dans une étrange indifférence –, plusieurs responsables américains assurent que des objets d’une origine inconnue ont atterri sur Terre. Selon l’astrophysicien Eric W. Davis, l’origine de certains d’entre eux n’a pas pu être déterminée par des analyses.
Le 17 juin dernier, un rapport sénatorial a reconnu l’existence d’une unité secrète sur les objets volants non identifiés au sein de l’US Navy. Cette Unidentified Aerial Phenomenon Task Force a succédé à un programme baptisé Advanced Aerospace Threat Identification Program, qui a été lancé en 2007.
Selon le New York Times, l’unité dédiée aux ovnis va bientôt rendre certaines conclusions publiques. En attendant, le journal a interrogé différents spécialiste qui ont été impliqués dans ses recherches. À en croire Eric W. Davis, un astrophysicien qui a travaillé à de nombreuses reprises pour le Pentagone, l’Unidentified Aerial Phenomenon Task Force a récupéré des objets non identifiés tombés sur Terre. Et ses conclusions sont extrêmement troublantes : non seulement leurs analyses n’ont pas été capables de déterminer l’origine des matériaux, mais « nous aurions été incapables de le fabriquer nous-mêmes », certifie le Dr Davis au New York Times.
Davis indique avoir travaillé sur un rapport à propos de « véhicules d’un autre monde qui n’ont pas été construits sur Terre ». Le document a selon lui été rendu à une agence du Département de la Défense en mars dernier. Davis travaille aujourd’hui pour l’entreprise Aerospace Corporation, contractante du département de la Défense américain.
Ses propos sont corroborés par Harry Reid. Cet ancien sénateur du Nevada, qui a longtemps plaidé en faveur des programmes d’études d’ovnis, est persuadé que des objets non identifiés ont été récupérés sur Terre. Il avance même que « le gouvernement et le secteur privé » sont en possession de ces matériaux, voire de vaisseaux spatiaux.
Eric W. Davis rappelle d’ailleurs que certaines analyses visant à identifier des ovnis n’ont pas abouti, comme celle d’une vidéo publiée en 2017 et dont l’authenticité a été confirmée par l’US Navy.
Source : The New York Times