Selon le décompte de l’université Johns-Hopkins de Baltimore, le monde a franchi mardi les 400 millions de cas (connus) de coronavirus, un mois seulement après avoir atteint le palier de 300 millions. Les chercheurs font état précisément de 400 284 112 cas dont 5 761 692 morts sur la planète, d’après le New York Times. Cette effrayante augmentation est due à la progression éclair du variant Omicron, plus contagieux qu’aucun autre variant avant lui.
Le monde avait atteint 100 millions d’infections (confirmées) en un an. Les premiers cas ont été identifiés fin 2019 et le 100 millionième en janvier 2021. Sept mois plus tard, ce nombre avait doublé. Six mois de plus et il a doublé à nouveau. Le nombre de cas quotidiens a commencé à diminuer, mais il y a eu en moyenne plus de 2,7 millions d’infections signalées chaque jour. Naturellement, le vrai nombre de cas est sans doute beaucoup plus élevé.
Près de cinq milliards de personnes sur la planète ont reçu au moins une dose de vaccin contre le coronavirus, dont les scientifiques indiquent qu’ils offrent une protection accrue contre les formes graves de la maladie. Toutefois, cette protection peut s’affaiblir avec le temps, et que les futurs variants pourraient être mieux à même de contourner nos défenses.
Malgré cela, de nombreux gouvernements assouplissent leurs restrictions, après avoir constaté une baisse des nouveaux cas d’Omicron. Parmi eux, l’Australie rouvrira bientôt ses frontières aux visiteurs vaccinés ; la Suède a levé la plupart de ses restrictions en matière de pandémie, suivant l’exemple du Danemark, de la Norvège et du Royaume-Uni. Des mesures qui semblent concorder pour dire qu’il va nous falloir apprendre à vivre avec le virus.
Source : The New York Times