Comment naît la vie ? Pas forcément comme sur Terre, répondent les scientifiques du MIT. Tout récemment, ils ont révélé les éléments nécessaires à son développement. Une base de données gigantesque qui va se montrer bien utile dans la recherche extraterrestre. On a longtemps eu le fantasme de recevoir la visite d’extraterrestres, quand on ne pouvait pas voir au-delà de notre système solaire. Et maintenant que notre longue vue porte à des dizaines de millions d’années-lumière, on fantasme un univers rempli d’exoplanètes habitées, entourées par des super-structures gigantesques bâties par des civilisations avancées. Mais quand bien même elles existeraient, s’il n’y a dans notre champ de vision que des civilisations plus primitives – au mieux – ou bien des formes de vie non-intelligentes, nous ne serons pas plus avancés. Comment reconnaître la vie quand on l’observe à distance ? Dans les dix ans à venir, la nouvelle génération de télescopes pourrait être capable d’identifier la vie sur une des nombreuses exoplanètes que nous avons découvertes, possédant une étoile tout comme nous. Mais pour savoir où orienter l’objectif et réduire notre champ de recherche, le MIT a publié à la fin du mois d’avril la liste des molécules propices au développement d’organismes. Un biotope gazeux dont la composition peut se distinguer de celui de la Terre. « Toutes les molécules stables et potentiellement volatiles doivent a priori être considérées comme des signatures gazeuses viables », postulent les scientifiques. Sans être en mesure de certifier l’existence d’une vie extraterrestre, leur base de donnée doit permettre de concentrer les recherches sur certains astres. « Trouver une planète avec une atmosphère riche en oxygène gazeux ne nous assure pas d’y trouver la vie, mais cela indique qu’elle est digne de faire l’objet de recherches. » Il n’y a qu’un hic : enrichie de près de 2 500 molécules, la liste est aussi vaste que les habitats présumés seraient nombreux… Quand on vous dit que la vie est compliquée. Source : MIT C’est ce que pense la NASA. ↓