Des chercheurs du MIT conçoivent des bulles spatiales qui pourraient inverser le réchauffement climatique. Elles seraient utilisées comme un réflecteur de la lumière du Soleil, relatait le laboratoire Sensible Cities du MIT dans un article paru le 13 juin.
Les laboratoires du MIT ont imaginé des bulles capables de dévier le rayonnement solaire et, de ce fait, inverser le réchauffement climatique. Selon les chercheurs, cette solution peut permettre de dévier 1,8 % de la lumière du Soleil avant qu’elle n’atteigne la Terre. Une barrière qui pourrait contrer l’excès de 750 milliards de tonnes de CO2 dans notre atmosphère.
Selon l’étude, les scientifiques ont imaginé placer ces bulles en réseaux comme un bouclier à un point situé entre la Terre et le Soleil appelé “point de Lagrange”. Elles seraient constituées de silicium ou d’un autre matériau fin et mesureraient 10 mètres de diamètre, selon la gravité terrestre.
Pour l’instant, cette solution semble envisageable pour les chercheurs. « Comme les bulles peuvent être intentionnellement détruites en rompant leur équilibre de surface, cela rendrait la solution de géo-ingénierie solaire totalement réversible et réduirait considérablement les débris spatiaux », peut-on lire dans l’étude. Ces bulles agiraient donc comme une véritable crème solaire pour notre planète.
Source : Sensible Cities Lab