Une récente étude, menée par un professeur de neurologie à la Harvard Medical School, révèle que les buveurs de café sont moins susceptibles de souffrir de dépression. Le Dr Alan Leviton a analysé des recherches actuellement disponibles sur le sujet incluant plus de 300 000 participants, dont plus de 8 000 souffrant de dépression, nous apprend la National Coffee Association.
Ses conclusions sont formelles, les personnes qui « consommaient des quantités plus importantes de café présentaient moins de risques de dépression que celles qui en consommaient moins ou pas du tout ». L’effet maximal du café semble se situer chez les personnes consommant au moins 400 ml/jour, soit quatre tasses.
Le Dr Leviton suggère que cinq explications sont plausibles, mais ce sont les propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires du café qu’il cite comme les raisons potentielles du phénomène. « Les niveaux sanguins des indicateurs de stress oxydatif sont élevés chez les personnes qui ont un trouble dépressif majeur », explique-t-il. Les effets positifs du café sur le micro-biome intestinal ainsi que sur les intestins sont aussi mentionnés comme autres facteurs.
On a également observé que chez les souris, la caféine « réduit l’apparition de comportements d’impuissance et de motivation caractéristiques des modèles de dépression chez ces animaux ».
Source : National Coffee Association