Une vague de chaleur sans précédent touche en ce moment l’Arctique, principalement dans certaines parties de la Sibérie et du Groenland, révélait le Washington Post le 15 mai. Conséquence : la fonte des glaces et du permafrost s’accélère dangereusement.
De l’air anormalement chaud s’est élevé de Sibérie au-dessus de l’océan Arctique et de certaines parties du Groenland. Une chaleur qui inquiète les spécialistes car elle contribue à la propagation de vastes incendies et au démarrage précoce de la saison de la fonte des glaces. Il faut remonter à 1958 pour trouver pareilles températures dans la région.
L’Arctique a justement été le théâtre d’un de ces incendies récemment, car la Russie a connu son hiver le plus chaud jamais enregistré et des feux immenses font rage dans la province de Sibérie. Le calendrier se tournant vers le printemps, la chaleur s’est intensifiée et s’est étendue à tout l’Arctique. En raison de ces températures élevées dans l’Arctique, le mois d’avril dernier a été le plus chaud jamais enregistré sur la planète. Elles ont atteint une moyenne étonnante de 9,4°C au-dessus de la normale dans la zone, selon les données de la NASA.
L’Arctique est la région qui se réchauffe le plus rapidement sur la planète, et ces vagues de chaleur sont devenues un phénomène saisonnier. Mais loin de nous y habituer, il ne faut pas oublier qu’elles ont des conséquences dramatiques. En fondant, le permafrost de l’Arctique relâche des milliards de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, accélérant le réchauffement climatique global.
Source : The Washington Post