C’est officiel, l’excuse « j’étais bourré » n’en est pas une. D’après l’étude publiée dans la revue Psychopharmacology le 9 juillet 2019, l’alcool ne fait pas de vous une personne « moralement différente », même à haute dose. « Vous êtes toujours le ou la même après un verre », résumait la psychologue Kathryn Francis le 23 août pour The Conversation.
En étudiant le comportement de personnes enivrées à la vodka, les scientifiques ont certes constaté que leur empathie était altérée. Mais l’alcool n’a en revanche aucun effet sur le sens moral, face à des dilemmes cornéliens. Ivre, la conscience du danger demeure et permet en principe d’éviter de commettre des actes périlleux ou illégaux.
En clair, l’alcool affecte bien notre empathie et peut nous amener à réagir de manière exagérée voire inappropriée, mais nos principes moraux restent les mêmes. Ainsi, une personne agissant de façon déplacée voire réprouvable sous l’emprise de l’alcool est susceptible de se permettre de faire de même en étant sobre.
Source : Psychopharmacology