Crédits : Algutlal Il semblerait que nous ayons quelque peu sous-estimé le nombre de trous noirs présents dans notre galaxie. En se basant sur l’étude d’ondes gravitationnelles, les chercheurs de la Société royale d’astronomie britannique ont annoncé le 2 août être parvenus à déterminer la présence de près de 100 millions d’entre eux. Une fois de plus, Albert Einstein avait vu juste. En 1916, il théorisait déjà leur existence, en supposant que les ondes gravitationnelles seraient en réalité des oscillations de l’espace-temps, causées par la collision de deux trous noirs. Il y a deux ans, sa théorie se confirmait lorsque de telles ondes ont finalement été découvertes. La théorie la plus courue concernant les trous noirs veut qu’ils soient en réalité le résultat de l’implosion d’une étoile en fin de vie. Et comme James Bullock, de l’université de Californie, l’explique dans UCI News, « nous avons une bonne connaissance du nombre d’étoiles dans l’univers, notamment de leur masse lorsqu’elles naissent. Nous sommes donc en mesure de calculer le nombre de trous noirs qui auraient dû se former ». Voilà qui devrait ralentir nos plans de voyages intergalactiques, à moins que nous soyons prêts à prendre le risque de finir aspirés par l’un de ces terrifiants aspirateurs géants. Sources : Société royale d’astronomie britannique / UCI News