Selon l’OMS, la variole du singe s’est transmise par voie sexuelle entre hommes homosexuels et bisexuels lors de deux raves. Une épidémie qui est considérée comme rare dans les pays développés, a relaté NBC News le 23 mai.
Lors d’un conseil de l’OMS à Londres, l’épidémie de variole du singe a été décrite comme un « évènement aléatoire » qui peut s’expliquer par des contacts sexuels lors de deux raves organisées en Espagne et en Belgique. 90 cas ont été enregistrés à ce jour dans une douzaine de pays comme l’Angleterre, l’Espagne, la France, la Suisse ou encore les États-Unis.
« Nous savons que la variole du singe peut se propager en cas de contact étroit avec les lésions d’une personne infectée, et il semble que le contact sexuel ait amplifié cette transmission », a expliqué le docteur David Heymann, ancien chef du département des urgences de l’OMS. Mais la propagation de cette maladie reste inhabituelle par rapport à l’Afrique centrale et occidentale où la variole du signe n’a pas franchi les frontières.
La plupart des personnes infectées se remettent de la maladie sans être hospitalisées, aucun décès n’a été signalé parmi les cas actuels. La variole du singe se traduit généralement par de la fièvre, des frissons, une éruption cutanée et des lésions sur le visage ou les organes génitaux. Elle se transmet par contact étroit avec une personne infectée. Selon l’ONU, cet évènement inhabituel suggère que la maladie pourrait s’être propagée silencieusement depuis un certain temps.
Source : NBC News