En Sibérie, des archéologues ont découvert une tombe vieille de 2 500 ans contenant les squelettes et les artefacts d’un couple de guerriers, d’un enfant d’un mois et d’une femme âgée, tous issus de la culture de Tagar. Selon Live Science le 1er octobre, les chercheurs ne sont pas encore parvenus à déterminer la cause précise de leur mort.
Ils émettent pour l’instant l’hypothèse qu’une maladie les a emportés, malgré leur forte constitution. Des poignards en bronze, des couteaux, plusieurs haches, des miroirs en bronze et un peigne fabriqué à partir d’une corne d’animal constituent les principales trouvailles de cette fouille.
La culture de Tagar, datée de 800 av. J.-C. à 300 av. J.-C., se compose essentiellement de guerriers nomades qui vivaient dans le sud de la Sibérie actuelle. Les Tagars enterraient souvent leurs morts avec des objets personnels, pensant probablement qu’ils pouvaient les accompagner dans l’au-delà. Il est donc logique qu’on retrouve des guerriers enterrés avec leurs armes.
L’analyse des restes du couple de guerriers, homme et femme, a montré qu’ils sont probablement morts dans leur trentaine ou quarantaine. Placés sur le dos, chacun d’eux avait de grands récipients en céramique à côté de lui, ainsi que des poignards en bronze et des haches. Les restes du nouveau-né ont pour leur part été éparpillés. Quant à la femme âgée, elle devait sûrement avoir 60 ans. Leurs possibles liens de parenté n’ont pas été prouvés.
Source : LiveScience