Depuis qu’il est dépénalisé dans de nombreux États américains, le cannabis commence à se faire une place de choix dans les communautés les plus inattendues : celle des sportifs, par exemple. Des recherches récentes ont démontré que fumer des joints pouvait aider à perdre du poids et à améliorer les performances sportives. Comme évoqué dans un article de l’American Journal of Epidemiology, le lien entre une baisse du taux d’obésité et une consommation régulière de cannabis (au moins trois fois par semaine) est avéré. No pain + no weed = no gain. Crédits : DR Cela s’expliquerait notamment par le fait que les drogues et la nourriture sollicitent la même partie du cerveau. Les recherches médicales ont également prouvé la capacité du cannabis à réduire la sensation de douleur et de stress et à améliorer le sommeil. Combinés, tous ces facteurs participeraient à améliorer la condition physique, qu’il s’agisse de perdre de la graisse ou de gagner du muscle. Les sportifs les plus avertis possèdent parfois la volonté suffisante pour faire de l’exercice intensément sur une longue période, mais la barrière reste la même pour tous : la récupération. La douleur qui succède inévitablement à une séance de sport participe à limiter la capacité d’effort de l’individu. Le marathonien Jeff Sperber dit considérer le cannabis comme solution. Il explique que fumer un joint après l’effort lui permet de contrôler d’éventuelles inflammations et d’alléger les maux induits par les heures passées à courir. Il dispose de prescriptions médicales et avoue même être incapable d’atteindre ses objectifs sans cette astuce supplémentaire. Pour le commun des mortels donc, il semblerait donc qu’une séance de remise en forme pour se débarrasser des excès de la veille devienne plus envisageable et réalisable si elle s’accompagne de quelques taffes… En se délestant de ses barrières physiques et naturelles, le corps humain peut atteindre des objectifs insoupçonnés. Visionnaire, Schwarzy avait tout compris. Crédits : DR L’autre facteur qui explique le lien entre cannabis et forme physique tient à sa capacité à réduire le stress. En effet, la réduction de l’anxiété se manifeste au niveau physique par une baisse du niveau de cortisol, la principale hormone du stress. Selon un article publié par des chercheurs de l’université du Nouveau-Mexique, un fort taux de cortisol contribue au stockage des graisses et peut ainsi participer au surpoids ou à l’obésité. Le manque de sommeil compte également parmi les détracteurs de la forme physique, au même titre que l’anxiété – voire pire. En plus d’augmenter le niveau de cortisol, le manque de sommeil active également la sécrétion de leptine, hormone de la satiété, vous rendant incapable de résister au moindre aliment saturé en graisse qui passe sous votre nez. Le sommeil qui succède parfois à une pause joint participerait donc à prolonger les effets d’une séance de sport. Le nouveau credo des accros du fitness outre-Atlantique serait donc : fumer un joint et dormir plus pour tout casser. Malgré tout, si la consommation de cannabis n’est plus illégale dans une large partie des États-Unis, la barrière des mœurs reste importante et tous les athlètes ne sont pas prêts à se mettre à la marijuana ! Source : American Journal of Epidemiology Lui aussi a gagné beaucoup d’argent grâce au cannabis. ↓