Crédits : Geoff Moore La Russie et les États-Unis ne sont en froid sur tous les sujets. Concernant l’espace notamment, leurs agences respectives sont amenées à collaborer étroitement. Le présent projet s’inscrit dans le cadre d’un programme de longue haleine mené par la NASA , qui vise à terme à envoyer des gens sur Mars. Les deux pays vont donc coopérer pour construire une station spatiale en orbite autour de la Lune – la première du genre, annonçait le Guardian le 27 septembre. Deep Space Gateway est un programme spatial qui vise à repousser les limites de notre système solaire. Un programme qui se fera en plusieurs étapes. La prochaine consiste à construire un port spatial en orbite autour de la Lune, qui servira de « passerelle entre l’espace profond et la surface de la Lune », a déclaré la NASA. Si envoyer des êtres humains sur Mars d’ici 2030 paraît compliqué faute de budget, renvoyer des gens sur la Lune, ou autour du satellite, parait plus réalisable aux agences spatiales. Barack Obama souhaitait tester les technologies nécessaires à l’envoi de personnes sur la planète rouge. Pour ce faire, il avait donné son approbation à la capture d’un morceau d’astéroïde afin de le faire graviter en orbite autour de la Lune. Mais Trump n’est pas intéressé par les astéroïdes. L’actuel président américain souhaite pour sa part l’établissement d’un port spatial en orbite lunaire, et la Russie veut être de la partie. « Les partenaires ont l’intention de développer des normes techniques internationales qui seront utilisées plus tard, en particulier pour créer une station spatiale en orbite lunaire », a déclaré dans un communiqué l’agence russe. La construction de ce projet se fera donc en collaboration étroite entre les deux pays. Les travaux devraient commencer en 2020. L’exploration spatiale semble échapper aux conflits répétitifs entre les deux nations. L’espace aurait-il un pouvoir fédérateur ? Source : The Guardian