L’agence spatiale russe Roscosmos et l’administration spatiale chinoise ont signé un accord avec pour développer des installations de recherche à la surface de la Lune, en orbite ou les deux. Dans une déclaration conjointe, les institutions des deux pays ont indiqué que leurs équipements seront mis à disposition d’autres pays, rapporte la BBC le 10 mars. La NASA en sueur.
Le projet, nommé Station lunaire scientifique internationale, sera capable d’effectuer un large éventail de recherches scientifiques, y compris l’exploration des ressources de la Lune. La Russie et la Chine collaboreront à la planification, à la conception, au développement et à l’exploitation de la station de recherche. La déclaration ne précise toutefois pas de calendrier ou les sommes investies pour ce projet.
« La Station scientifique lunaire internationale consiste en un ensemble d’outils de recherche expérimentaux créés à la surface ou en orbite de la Lune, conçus pour mener des travaux pluridisciplinaires », précise le communiqué. Mais ce projet revêt une signification toute particulière. « Ce sera le plus grand projet de coopération spatiale internationale pour la Chine, donc c’est important », a souligné Chen Lan, analyste spécialisé dans le programme spatial chinois.
De leur côté, les États-Unis ont déjà annoncé l’envoi d’une station spatiale en orbite autour de la Lune d’ici 2024. Surnommée The Gateway (« le portail »), elle devrait constituer un point de relais important pour les futures missions habitées en direction de notre satellite. Le programme spatial américain Artemis devrait d’ailleurs voir un homme et une femme marcher sur la surface lunaire la même année, lors de ce qui serait le premier alunissage avec des humains depuis Apollo 17 en 1972.
Source : BBC