Une jeune femme de 15 ans, adoptée bébé par un riche entrepreneur, utilise l’impression 3D afin d’aider d’autres enfants en difficulté à recevoir une éducation à Madagascar. Avec son association, elle va construire la première école imprimée en 3D, réduisant les coûts de moitié, nous apprenait le Smithsonian Magazine le 15 mars.
Thinking Huts, l’association de Maggie Grout, collecte des fonds pour lancer la construction d’une série d’écoles en forme de nid d’abeille, alimentées par des panneaux solaires, qui seront les premières écoles imprimées en 3D au monde. Alors que des centaines de millions d’enfants ne sont pas scolarisés dans le monde, la solution pour Maggie pourrait venir d’une réduction des coûts de construction.
Selon elle, en plus de coûter deux fois moins cher que les méthodes de construction traditionnelles, les bâtiments imprimés en 3D deviennent aussi moins chers lorsque le projet est étendu. Ainsi, alors que le coût de la première école devrait atteindre 20 000 euros, chaque nouvelle construction devrait être de moins en moins chère.
En plus de l’avantage du prix, le projet se veut en accord avec le respect de l’environnement : « Nous utiliserons des matériaux d’origine locale, en restant conscients de notre impact sur l’environnement », peut-on lire dans le plan de la première hutte. Sa construction devrait commencer cet été à l’aide d’une imprimante 3D mesurant 1,80 m fournie par le partenaire de Thinking Huts, Hyperion Robotics, une société finlandaise d’impression 3D qui a notamment participé à l’élaboration de récifs coralliens artificiels.
Source : Smithsonian Magazine