Grâce à la répression du braconnage et de la contrebande, la population des éléphants du Kenya a connu un rebond impressionnant au cours des trois dernières décennies. Entre 1989 et 2018, le nombre d’individus a plus que doublé, passant de 16 000 à 34 000, rapportait Reuters mercredi 12 août.
Durant une visite au parc national d’Amboseli, dans le sud du pays, le ministre du Tourisme kényan Najib Balala a annoncé que les efforts faits par le pays pour maîtriser le braconnage avaient payé. En trente ans, la population d’éléphants du pays a ainsi augmenté de 18 000 individus.
En 2020, seuls sept éléphants ont été victimes du braconnage au Kenya alors qu’en 2019, le nombre s’élevait à 34, contre 80 en 2018. Le Kenya et d’autres pays sub-sahariens africains ont vu leur population d’éléphants décimées pendant de nombreuses années à cause des braconniers, qui les prennent pour cible principalement pour leurs défenses en ivoire.
En 2016, le président du Kenya Uhuru Kenyatta a mis le feu à des milliers de défenses d’éléphants et de cornes de rhinocéros qui étaient stockées par les contrebandiers. En détruisant leur fortune, Uhuru Kenyatta a envoyé un message fort en montrant qu’il comptait mettre un terme au trafic.
Le braconnage a également réduit le tourisme, un des secteurs majeurs du pays. Le gouvernement a donc durci les sanctions pour les malfaiteurs en leur réservant des peines d’emprisonnement plus longues et des amendes plus élevées. Les efforts ont payé.
Source : Reuters