Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs américains révèle qu’il existerait une corrélation entre le taux de pollution de l’air et le nombre de morts dus au coronavirus (Covid-19), rapportait le New York Times le 7 avril.
En effet, des chercheurs de l’école de santé publique de l’université Harvard ont analysé les données recueillies dans 3 080 comtés américains. Ils ont constaté que des niveaux plus élevés de particules fines PM2,5 étaient associés à des taux de mortalité plus importants dus au Covid-19.
Ainsi, une personne vivant pendant des décennies dans un comté où les niveaux de particules fines sont élevés aurait 15 % plus de chances de mourir du coronavirus qu’une personne vivant dans une région où la pollution est plus faible. Selon leurs calculs, si Manhattan avait réduit son niveau de particules fines d’un microgramme par mètre cubique, 248 vies auraient pu être épargnées à ce stade de l’épidémie.
Ces résultats pourraient avoir des implications importantes sur la manière dont les autorités choisissent d’allouer les ressources telles que les ventilateurs et les respirateurs à mesure que le coronavirus se répand. « Les résultats de l’étude soulignent l’importance de continuer à appliquer les réglementations existantes en matière de pollution atmosphérique pour protéger la santé humaine pendant et après la crise du Covid-19 », expliquent les auteurs de l’étude.
Source : The New York Times